Où l'on fait du croise-papattes
*on remarquera que je poste beaucoup de photos de pieds. Je suis pas fétichiste, mais j'adore les godasses, c'est mon côté gonzesse j'imagine... y compris les Birkenstock et les charentaises, oui oui!*
Ce matin, j'ai retrouvé mon noiraud tête à conneries, le grand Toon. Son
nouveau truc? Avoir peur du cavalier qui descend. Quand tu mets pied à
terre, il recule sur 3m. Faut pas chercher...
On a bossé sur les
EED et les HED au trot. Petite révision au pas des acquis de la semaine
dernière, puis banzai, trotte Noiraud. Premier constat, T. l'a bossé sur
les reculers et une ébauche de diagonalisation pour l'asseoir, il a
gagné en mouvement d'épaule, en rebond, il est beaucoup plus léger, il
commence à se compacter. Il devient vraiment agréable. Je suis sans
aucun problème le mouvement du trot, qui est désormais bien acquis. On
attaque donc par l'EED, que je redoute + que la HED (facile la HED tu
suis la barrière, et puis Toon est plus commode à gérer dans cet
exercice). Un ou deux passages mitigés où je cherche la bonne place, un
ou deux passages où je fais plus une épaule en avant qu'en dedans, et
puis miracle! ça commence à venir. Je sens vraiment le mouvement que je
dois faire, peser sur la fesse intérieure en pressant la jambe sur le
poser du diagonal interne. Je suis un peu trop timide dans mon
pivotement d'épaules encore, ce qui occasionne un manque de pli. Par
contre je gère assez facilement le redressement de l'angle en poussant
le ventre et en régulant sur l'extérieur, je n'essaie plus trop de
bidouiller sur ma rêne intérieure. La HED se déroule plus
facilement, je commence à comprendre le bon angle, la bonne impulsion.
Mais je manque de force dans les jambes encore, je ne m'en sers pas
suffisamment pour encadrer et créer le mouvement à la fois vers le côté
et vers l'avant. On finit sur un petit exercice où T. me demande
d'exagérer BEAUCOUP le mouvement de bassin et d'épaules lors de l'EED au
pas puis au trot, pour sentir l'os de ma fesse intérieure se planter
dans la selle, en ouvrant les épaules et en poussant le ventre très fort
devant. Et là, pour le coup, j'ai vraiment senti le mouvement, le
postérieur qui pousse, l'antérieur qui dégage et qui va chercher devant
l'autre.
J'ai toujours 3 vrais défauts moches et parasites :
- les coudes pas assez au corps, pas assez fléchis
- les épaules qui quand je fatigue ont tendance à repasser devant
-
les pointes de pied qui insidieusement veulent mettre le nez à la
fenêtre ; et du coup j'agis avec l'arrière du mollet plutôt que
l'intérieur.
Par contre le bassin fonctionne vraiment bien, et
j'arrive mieux à gérer ma tension sur mes rênes, je commence à voir
l'importance de la tension sur la rêne extérieure et "l'appel" de la
tête du cheval sur la rêne intérieure. Bon, j'ai encore tendance à trop
laisser filer les rênes, ce qui fait que quand je me retrouve en EED
avec un cheval qui se redresse devant, les rênes sont trop longues, mais
de façon générale, ça va quand même mieux.
On a pas filmé. Mais
une fois coutume, j'ai vraiment rien à redire, je suis contente. Je suis
consciente de mes défauts, des améliorations à apporter, mais surtout
des progrès réalisés. On n'en est qu'à la 9e séance, ou peut-être 10e je
ne sais plus ; mais ça ne fait que 2 mois qu'on bosse vraiment, et ça
n'a déjà plus rien à voir avec le sac à patates sautillant allègrement
dans la selle du début. Yeah!