Où l'on aimerait que le dressage soit autre chose que chiant
Bon. L'idée de cette note m'est venue après quelques commentaires désagréables sur différents forums, où je postais ces chroniques avant de les centraliser ici. Oui la centralisation a du bon, elle permet un gain de temps et une facilité de gestion non négligeables.
Certaines personnes n'ayant pas compris qu'un blog se commentait continuent à commenter sur les forums. Alors, si vous avez quelque chose à dire, dites-le ici, ça permet de rassembler différents publics, personne ne vous mangera et surtout pas moi, j'ai plus faim.
Ensuite, beaucoup de gens prétendent, à travers leurs commentaires justement, me donner des conseils autres que ceux que T. me donne. Merci, c'est une attention touchante, mais je n'en veux pas. J'ai déjà assez à faire comme ça avec ce que j'apprends, qui est extrêmement dense, pour m'emmêler la tête avec d'autres théories, valables ou non je n'en sais rien. One fight at a time, disait un grand homme. Alors, autant j'ai pas de souci pour expliquer quand on me demande d'éclaircir, mes chroniques n'étant que des notes de cours elles sont très possiblement en gros bazar incompréhensible ; par contre, m'entraîner dans des débats piégeux sur l'inadaptation d'un trotteur ne sachant pas galoper à l'apprentissage du trot assis, ou de la pertinence de faire tourner les épaules autour des hanches ou le contraire pour passer une transition qui quand on est un tant soit peu logique est aussi complètement logique... Euh non. Ca ira.
Fi donc de toutes ces conversations de dresseux, des débats sans fin sur des points de théorie fumeux, des pratiques illicites dans certains états des USA sur de pauvres petits drosophiles sans défense, des contradictions foutraques, avec des termes différents mais qui désignent souvent la même chose ; l'intérêt principal de ce sport étant de dire le contraire de l'autre tout en disant la même chose, et surtout surtout d'avoir le dernier mot. Je sais ce que c'est, j'ai failli verser du côté obscur de la Force. Mais ma flemme m'en a sauvée. Finalement, que ce soit une question de mains hautes, mains dans le slip, équilibre horizontal ou sur les hanches, qui s'en fout? Tant qu'on se fait plaisir?
Malgré le titre de mon blog, je ne suis pas une puriste et n'ai pas de prétention au Panthéon académique (juste une nomination aux Awards des grincements de dents). J'ai acheté un poney polyvalent pour pratiquer tout aussi bien le CCE que le dressage, le TREC que le CSO. Et m'éclater.
Les dresseux purs, trop souvent, m'emm*rdent profondément. Des histoires de bûches et de fondement, tout ça... D'ailleurs, big up à Fuego croix-bâton-bâton-bâton et Munoz Diaz qui ont un peu dynamisé la compétition de dressage des JEM, en la sortant de sa torpeur pompeuse et laxative, avec une musique entraînante, un sens certain du show et un plaisir non dissimulé malgré des résultats injustes (moi impartiale? toujours!). Le public ne s'y est pas trompé, les juges par contre... boarf. Soyez rock'n'roll, les mecs!